dimanche 9 juin 2013

J+1 : C'était déjà hier !!!

Voilà. On se remet doucement de l'immense fatigue et de l'énorme bonheur. "Sourire sans plus s'arrêter...être là , simplement, savourer cet instant..." comme dirait le ressort.
Et comme les images sont là, cela permet d'être sûre de pouvoir repenser à tout ça avec le sourire aux oreilles encore longtemps.











mardi 4 juin 2013

J-3 : c'est déjà demain...

Demain le coucou emménage au théâtre ! 

Alors la veillée d'armes, cela donne à 22h45 : 
sur une photo floue (car il n'y a pas vraiment le temps de faire plus net) : tout ce qui est fait, en cours ou reste à faire...
Les CD de la bande sont sur la table (en double, on ne sait jamais...) 
La conduite des techniciens, celles des petits, celle de la personne qui s'occupera de l'aiguille des minutes, le texte avec les tops son et lumière, la liste de ce qu'il ne faut pas oublier demain, celle de ce qui restera à faire demain soir...et puis, et puis...

A une certaine heure, il faut accepter l'impensable : on ne va pas pouvoir tout prévoir sinon c'est nuit blanche....et franchement avec un démarrage à 8h15, un montage le matin et une répétition de plus de trois heures l'après-midi avec 45 comédiens et tous les ennuis de ce genre de répétition... une nuit blanche, c'est bien la dernière chose dont on a besoin. 

Donc l'impensable est admis : tout le monde au lit !


samedi 1 juin 2013

J-6: "C'est déjà la semaine prochaine !"

C'est vrai ça. Si on dit : "Ah la la : le spectacle, c'est déjà la semaine prochaine ! " tout le monde est d'accord pour en convenir : effectivement le temps passe vite et nous voilà à 6 jours de la création, alors qu'on a à peine eu le temps de se retourner...
Mais si on prend la même phrase en lui retirant tout son contexte et l'intonation : "C'est déjà la semaine prochaine" ne voudra jamais rien dire...hormis en poésie...de même que "c'est déjà demain"...ou "ce sera hier..."
Bon. Pourquoi ces réflexions ce soir ?
Je ne sais même plus.

Tiens : si on faisait un point : 
Niveau répétitions : ne pas en parler : on est à l'étape traditionnelle où les textes ne sont plus sus, où les scènes qui semblaient fonctionner il y a quelques semaines, semblent repartir au niveau zéro, et malgré ces urgences, c'est le moment choisi par plusieurs pour annoncer leurs futures absences...Rester zen.

Niveau décor : c'est le bonheur : les gros chantiers sont finis : le cyclorama dessiné il y a 5 mois a été achevé cet après-midi, et on va même pouvoir s'offrir le luxe d'un peaufinage... 
Ah si quand même: on a perdu la machine à neige. Mais en 6 jours c'est le genre de défi qui se résoud presque trop facilement...Si si. (Hein Eric ?)

Niveau costumes : hormis 3 paires de chaussures en pointures 37 et 38 qui manquent encore à l'appel, c'est fini. On s'est même rendu compte qu'il y avait un pull tricoté de trop... 

Niveau moral : excellent ! Revenir dans ce beau théâtre, où l'on n'avait pas joué depuis 4 ans, y voir encore une fois le travail d'une saison prendre vie et s'envoler, enfin l'offrir et le partager...

Et dire que c'est déjà la semaine prochaine...