dimanche 27 février 2011

J-17 : La théorie du billet artisanal

machine Le théâtre mène à tout. Aujourd’hui nous avons en magasin :
La fabrique artisanale de billets.
Rien d’illégal là-dedans. Les inscriptions obligatoires sont même scrupuleusement vérifiées billet par billet.

L’avantage du billet artisanal est que l’on peut y mettre des dessins de couleur différente en fonction du jour de la représentation et du tarif. Ça, c’est pour la facilité au moment de la vente…et parce que c’est plus joli.




Vous me direz cela se fait aussi dans les imprimeries. Oui d’accord, cela se fait…mais pas avec notre budget.


La technique de la machine à coudre c’est pour les pointillés. Pour le déchirage. De façon à ce que les bonnes âmes qui se trouveront au contrôle lors de la représentation n’aient pas la tentation au bout du 1000ème déchirage (si , si , il y aura au moins 1000 déchirages de billets) d’envoyer tout promener.


Certains vous diront que « le billet artisanal n’a rien à voir avec le théâtre et que c’est encore du pinaillage… » Ce n’est pas faux. Mais c’est compter sans la fameuse théorie du… Non. C’est vrai, il n’y a aucune théorie là-dessus. Aucune théorie qui parle du plaisir qu’on peut avoir à fabriquer un joli billet que des futurs spectateurs viendront acheter. Ils diront « Ouaoooooow ils sont chouettes les billets » ( le langage s’appauvrit considérablement…). Ils repartiront avec le sourire et commenceront dès ce moment à imaginer le spectacle qui peut bien se cacher derrière. Ils l’attendront. Peut-être même qu’après le spectacle, s’ils ont passé - comme je l’espère au moment où je pique à la machine ma 78ème feuille de 8 billets- un moment jubilatoire, peut-être après ils garderont ce billet dans leur « boîte à bons souvenirs » pour y repenser de temps en temps.
Et ça ce n’est pas possible avec un billet de chamboule-tout de kermesse. Ceux avec une bande verte ou rouge et le tampon du spectacle mis de travers et qui bave. On ne range pas un billet de chamboule-tout dans sa « boîte à bons souvenirs ».


Un spectacle c’est peu de chose pour un spectateur. Une heure qu’il peut avoir oubliée dès le lendemain. Non j’exagère. Disons la semaine d’après.

Mais si c’est une très belle heure au milieu de toute cette grisaille, et si un tout petit billet permet de garder dans sa boîte cette belle heure de voyage pour longtemps, alors là, je rachète une machine à coudre.

jeudi 17 février 2011

J-27 : débordés...

debulles-affiche-def_x.1297980127.jpgC'est vrai que ce spectacle parle d'eau...c'en est même le sujet principal.

Cela dit on n'avait pas du tout, mais alors pas du tout envisagé que les flots déchaînés pourraient à ce point s'inviter à la fête: état de catastrophe naturelle, théâtre inondé, donc recherche d'une nouvelle salle, donc un mois de retard...et voilà : J-27 et on commence à peine à refaire surface.

Tiens si on remettait le blog à flot ? Commençons par l'affiche achevée d'hier...